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Les nouvelles et opinions traitées par Alex Gustave Azebaze


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Près d’une dizaine de jours après ses révélations sur la disparition de l’ex capitaine de l’armée camerounaise Guerandi Mbara (cf ce lien http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2801p030.xml0/paul-biya-thomas-sankara-ouagadougou-ahmadou-ahidjo-cameroun-mbara-guerandi-enquete-sur-une-affaire-d-tat-camerounaise.html), la rédaction de Jeune Afrique, qui pointait la responsabilité des autorités camerounaises, rapporte la stupeur des autorités burkinabé. Le Burkina Faso est en effet le pays dans lequel l’ancien officier camerounais vivait depuis la tentative avortée de coup d’Etat de 1984. Sa famille y serait toujours accueillie.

Le magazine fondé et dirigé par Bechir Ben Yamed s’étonne du silence assourdissant des autorités camerounaises. http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2802p006.xml0/cameroun-paul-biya-blaise-compaore-burkina-faso-affaire-guerandi-cameroun-affaire-guerandi-stupeur-a-ouaga-silence-a-yaounde.html#xtor=&utm_source=ExtensionFactory.com&utm_medium=extension&utm_campaign=extension&utm_content=notification

Source: jeuneafrique.com

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EPIDEMIE DE L’EBOLA: UNE QUESTION DE SECURITE MONDIALE

Comme la menace terroriste, la pandémie Vih-Sida, l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola fait partie de ce que l’on qualifie dans les cercles stratégiques mondiaux de « Global Issues ». Son occurrence, liée à la mobilité humaine, elle même attachée à la mondialisation, peut affecter tout groupe humain. Quelque soit sa position géographique. Et davantage les grandes démocraties où la liberté de circulation est un pilier des valeurs communément consacrées aussi bien légalement que constitutionnellement.
A l’opposé des suspicions primaires entendues ça et là, je comprends ainsi pourquoi le gouvernement américain, le président Obama en tête, en fait une préoccupation de « sécurité nationale ». Ainsi ils ne se limitent plus à des aides médicales urgentes telles que demandées par les gouvernements des Etats où se trouvent les foyers de ce virus mortel. Ils tentent d’investir dans la durée.
Outre notamment la fourniture de vaccins expérimentaux entrepris depuis la veille du Sommet US Africa de début août 2014, l’administration Obama a décidé l’envoi de 3000 militaires sur place au Liberia.
« Pourquoi des militaires plutôt que des civils s’il n’y a pas une volonté d’occuper militairement ce pays? » me demande-t-on dans certaines discussions sur des réseaux sociaux. Pour moi l’explication est simple et logique: l’opération spéciale décidée par les USA étant essentiellement publique, aucune entité publique autre que l’Armée, ne peut fournir 3000 agents mobilisables tout de suite. Or l’armée US, comme d’ailleurs toutes les armées du monde, est un corps multidisciplinaire comprenant des personnels médicaux, des ingénieurs, etc.
Leur principale mission: assister les autorités libériennes visiblement dépassées de à mettre en place au Liberia, le principal foyer du virus, un embryon d’infrastructures médico-sanitaires necessaires. Seul en effet un système médical qualifié peut, à défaut de l’éradiquer à court terme, assurer à moyen terme une sorte de « containment » de cette maladie.
En le faisant, les dirigeants américains assurent l’intérêt sanitaire des Américains qui ont des liens historiques et quotidiens importants avec le Libéria. C’est l’essence même du mandat que leurs populations leur ont confié en leur accordant leurs suffrages.
Je souhaite ce que nos Etats, peuples et dirigeants, comprennent ainsi ces enjeux et fassent preuve de véritable solidarité envers nos frères et soeurs d’Afrique de l’Ouest, actuellement déboussolés par l’avancée de cette épidémie. Le choix des barricades aux frontières me semble la pire des solutions.
AGA


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BOIS: DONNONS PLUS DE VALEUR A NOS RESSOURCES NATURELLES

Dans une interview à Jeune Afrique, Ali Bongo Ondimba se gargarise de la transformation locale du bois gabonais qui aurait largement contribué au taux de croissance à deux chiffres actuels de son pays.

Si cela est vrai, je l’en félicite. Je le fais d’autant que dans la même sortie il invite d’autres pays africains forestiers à faire pareillement pour que cette ressource brute ait une plus grande valeur ajoutée pour nos économies. « Il n’est pas normal que nos pays qui produisent le bois l’exportent à l’état brut pour qu’il nous revienne en meubles usinés ailleurs; pis que nos pays ne privilégient pas les constructions en bois » dit en substance le chef e l’Etat gabonais
Du coup, il me revient à l’esprit que c’est depuis plus d’une quinzaine que la décision de transformation du bois camerounais avant exportation avait été prise et annoncée. Je suis franchement surpris qu’à l’occasion de la crise actuelle de la congestion inédite du Port de Douala, l’on retrouve autant de billes de bois prêts à l’exportation parquées et congestionnant le Parc à bois du PAD géré par la Société d’Exploitation des Parcs à Bois du Cameroun (SEPBC), une filiale du groupe Bolloré.
A moins que ce bois ainsi parqué qui cause autant de tort à la fluidité nécessaire du Port de Douala, la principale plateforme d’échanges commerciaux internationaux du Cameroun ne vienne pour l’essentiel de pays étrangers, notamment la RCA et le Nord du Congo, comme a essayé de m’en convaincre la semaine dernière un des principaux dirigeants au Cameroun du groupe Bolloré à Douala.
Alex Gustave Azebaze